Chevalier Leon d'Émeraude

+>Nom :: d'Émeraude
+>Prénom :: Leon
+>Royaume d'Origine :: Rubis
+>Royaume d'Habitation :: Émeraude
+>Genre :: Masculin
+>Âge :: 21 ans
+>Race :: Humain
+>Fonction :: Chevalier d'Émeraude

+>Caractères physiques :: Ce jeune chevalier d'une taille plus que respectable (sûrement le plus grand de l'Ordre ― du moins, il dépasse son chef!) de la première génération est souvent comparé à un lion, non pas par sa barbe ― il se rase à tous les jours! ― ni par le teint de sa peau ― il est tout blanc! Peut-être pas comme la neige, ni comme la porcelaine, ou encore moins comme Yûko, mais tout simplement blanc, comme n'importe quel autre rubien ou émerien. Blanc parce qu'il est de race blanche, et non pas Jadois ou de race noir. Certes, il aurait pu être bronzé comme les paysans qui travaillent sous le dur soleil, mais il a grandi entouré d'arbres et son éducation militaire a fait en sorte qu'il n'avait pas à passer sa vie sous l'astre lumineux. Il est tout simplement d'un blanc normal, comparable à tous les autres chevaliers d'Émeraude qui ne sont pas la cheffesse. ― mais bien par sa longue chevelure rousse et ses muscles! Effectivement, il possède une longue crinière, comme la chef de l'Ordre, qui lui va jusqu'au milieu de ses cuisses bien musclées, d'un doux roux comparable au centre du feu. Ses mèches se terminent toutes par une coloration plus orangées, comme les contours des flammes. Exactement comme la chef, ses mèches sont de différentes longueurs, certaines lui encadrant ses yeux d'un vert pétillant d'espoir et de courage, légèrement en amande, très longs, surmontés d'une fine ligne d'un roux profond, d'autres rebelles pointant vers le ciel. Il y attache une attention particulière : c'est sa grande fierté. Jamais il ne les coupera, pour n'importe quelle raison au monde. Il les brosse à tous les jours et est déjà effrayé par la perte de cheveux. Il a un court petit nez légèrement rond, pointant vers le haut, ainsi que de grandes oreilles très longues mais peu larges, au lobe parfaitement rond. Son menton est carré et sa mâchoire est parfaitement enlignée avec ses dents supérieurs, ce qui fait que son menton n'est ni trop sorti, ni trop rentré. Ses épaules sont larges et carrées, ainsi que très musclées, comme ses bras et ses abdominaux qu'il adore montrer aux autres. D'ailleurs, lorsqu'il n'est pas en expédition dans les champs d'Émeraude, il ne porte par l'uniforme de l'Ordre mais bien une "simple" veste blanche qui laisse son ventre à l'air, aux pans qui descendent jusqu'à ses genoux ainsi qu'un simple pantalon noir, en plus de ses bottes de cuir et de ses gants.

+>Caractères Moraux :: La principale qualité de Leon est en réalité son plus grand défaut : ce jeune chevalier est sûrement l'un des hommes les plus courageux que vous n'avez jamais vu. La peur, il ne sait pas c'est quoi (sauf lorsque vous le menacez de lui couper ses cheveux, alors là, il est prêt à faire tout ce que vous voulez!) et il doute même parfois de son existance. Il n'arrive pas à comprendre, par exemple, comment les femmes peuvent être effrayées par une simple chenille toute mignonne et inoffensive, ou comment les jeunes enfants peuvent être terrorisés dans le noir. C'est la nature! Comment les gens peuvent-ils avoir peur de la nature? Pour lui, c'est comme avoir peur de soi-même! C'est tout à fait impossible!
C'est pourquoi son courage est son défaut le plus mortel : il n'est pas que courageux, il est téméraire. Et ce, mêlé à son grand sens de l'honneur et son rôle de protecteur, cela pourrait lui coûter la vie. Il pourrait se sacrifier sans aucune hésitation pour ne serait-ce que sauver une pauvre petite bête ― car il adore les animaux. Son plus grand rêve serait d'avoir son propre chat ― ou un petit enfant. Certes, cela ferait de lui un grand héros «Leon, mort en héros après avoir sauver le chien de la voisine» mais... il ne servirait plus à grand chose à l'Ordre ainsi... Qui a besoin d'un mort?
Leon est aussi un jeune homme très loyal : même si une simple connaissance le trahirait, il lui ferait tout de même toujours confiance. Même si son roi lui demanderait de tuer son frère, il sera toujours loyal à son souverain. Il porte une confiance aveugle en les gens qu'il aime et sera toujours prêt pour les défendre, même si tout prouve qu'une telle personne est coupable. Il n'est cependant pas naïf : jamais il ne croira un insecte lui annonçant qu'il veut rejoindre ses rangs, et même si les autres chevaliers l'acceptent, il se méfira toujours de ce dernier, mais il acceptera tout de même le choix de ses confrères, car il leur est loyal.
Il est très honnête, lorsqu'il ne fait pas son malin. Il adore se moquer des autres ― il adore enrager son chef en lui donnant des noms qu'elle déteste ― et rire, mais en temps et lieu, il dira toujours la vérité, même si elle est blessante. D'ailleurs, il ne faut jamais lui dire un secret : il se sent toujours malheureux de ne pas en informer la personne concernée, il sent que c'est son devoir de faire règner la justice, même au détriment de ses relations amicales. Jeeeee haaaaaiiiis çaaaaaaaa ><
+>Ce que votre personnage aime :: Il n'y a qu'une seule chose qui passionne Leon : sa chevelure. Il est complètement obsédé par ses cheveux roux, dont il ne se lasse jamais de les brosser ou d'y passer ses longs doigts. Il y fait toujours bien attention et c'est pour cela qu'à chaque combat qu'il fait, il prend bien son temps de les attacher, afin que son adversaire ne puisse pas les couper ― car lui, il ne se ferait jamais une chose pareille! Oh non! N'y pensez même pas, se couper les cheveux, ça serait sa mort!
Il est aussi un très grand amateur de viande, même s'il aime bien les animaux. Jamais il ne pourrait être végétarien ― il déteste les légumes ― car il ne pourrait jamais survivre sans sa part de viande quotidienne! Il ne se sent pas mal de tuer un animal : c'est, après tout, la nature des humains d'agir ainsi. Si les Dieux n'avaient pas fait en sorte que les humains pouvaient manger la viande, là, ça serait autre chose, il serait le meilleur défenseur des animaux qu'Enkidiev n'aurait jamais vu, mais là, c'est tout autre chose...
+>Ce que votre personnage n'aime pas :: Il y a peu de choses que Leon n'aime point, à part des légumes qui le répugnent à un tel point que cela lui en donne la nausée. Après tout, Leon n'est pas pessimiste! Il déteste voir des gens pessimistes, qui lui gâchent toute la journée et qui lui rendent tout triste ― et Théandras sait comment il déteste être tout triste! Lui, il aime les sourires, les rires, la joie, par les larmes, les cris et la tristesse! Les Chevaliers d'Émeraude sont faits pour chasser la peur, la haine, la tristesse, les meurtres, les blessures et le mal, alors c'est normal qu'il déteste ces choses-là, non? Il a été formé pour chasser toute personne voulant le mal d'Enkidiev de son continent, alors pourquoi les aimeraient-ils?


+>Pouvoirs :: Maîtrise de la flamme et force surhumaine. Il est une vraie bête sauvage lorsqu'il s'enrage, il peut même déraciner un arbre avec la simple force de ses mains! Il excelle d'ailleurs dans les rayons incandescents, grâce à quoi il a déjà réussi à transpercer une roche, mais ses pouvoirs de lévitation et de télépathie sont plutôt faibles; il ne peut s'adresser à une seule personne à la fois, ni percer de grande barrière psychologique ou en former une et encore moins léviter de gros objets tel qu'une table ou d'objets lourds tel qu'un tas de bûche. Vu sa grande force, on serait porter à dire que ces désaventages ne le découragent pas et c'est vrai, puisqu'il est capable de transporter n'importe quoi que les autres chevaliers devraient léviter, mais justement, Leon doit aller chercher l'objet, au lieu de le faire tout simplement venir à lui. Il ne peut de plus se léviter dans les airs, comme peuvent le faire certains autres chevaliers et il doit toujours surveiller ses pensées.
+>Armes :: Par sa grande force surhumaine et par sa condition d'ambidextre, Leon a accès à certaines armes que d'autres chevaliers n'auraient pas l'endurance de se combattre avec tout, tout comme d'autres dites 'normales' lui sont interdites. En effet, il doit être le seul Chevalier d'Émeraude qui n'est pas capable de se battre à l'aide d'une seule main ― la coordination de ses mouvements en est en effet lourdement affecté.
Pour de raisons bien étranges et mystérieuses, il doit absolument occuper ses deux mains, à l'aide d'armes à deux mains, telle que la hache de combat, le marteau de combat et l'épée à deux mains. Même l'arc lui pose problème, pour une autre raison cependant : il ne contrôle pas sa force avec cette arme et donc il tire tellement qu'il arrache la corde des poupées. Même prendre une épée avec un bouclier le boulverse, il doit absolument attaquer des deux mains. Il peut cependant prendre sans problème deux épées en même temps, cela ne le dérange nullement.
Présentement, il s'essaie avec la lance; il arrive à faire de quoi, mais il serait plus efficace avec une épée à deux mains. En effet, il n'arrive pas à donner de coup vers l'avant, mais au moins, il pourrait balayer le sol afin d'accrocher les jambes de ses aversaires, leur faisant perdre ainsi leur équilibre. Après, il ne lui resterait qu'à planter la pointe de la lance dans le torse de l'insecte...

+>Histoire :: Dans le prochain poste

+>Autres :: Rien à signaler
EDIT : Oui je suis celui que tu penses que je suis

Code de Confirmation:: Enikidiev's.Hope

+>Histoire :: À quelques kilomètres du Château de Rubis, encore plus près que cela, en plein air mais dans un boisé, sous un soleil mort en plein son midi, union incroyable, impossible, déchirante. Neuf lunes plus tard, à ces mêmes quelques kilomètres, dans un boisé en plein épanouissement, le soleil brûlant de l'été voit naître sous lui un petit prince qui restera à jamais sans royaume, car il est illégitime. Ce garçon, au crâne duveté de flammes et au regard plein d'espérance ne se fera jamais baptisé, car il est le mal. Le péché. Il doit mourrir, même si cela déchire le cœur de sa mère. Elle le savait, elle n'aurait jamais dû succomber aux charmes du Roi de Rubis, mais en avait-elle le choix? Son père lui avait toujours dit que le destin des gens était tracé longtemps d'avance, que les Dieux décidaient des journées qu'allaient passer les gens, sans qu'ils ne se le rendent compte, sans qu'ils ne puissent dire de quoi. Les Dieux poussaient les gens à agir d'une telle manière et il était impossible d'en faire le contraire. Seuls les Dieux choisissaient leur propre destin. Il lui avait été obligatoire de voir son Roi, son Maître qu'elle servait aveuglément dans ce boisé et, maintenant, il lui était obligatoire de tuer son enfant unique, fruit de leur passion immorale, car sinon, elle allait être pendue pour l'honneur de son royaume et de son dirigeant. Il fallait que ce petit corps bruyant disparaisse de sa vie, car sinon, elle ne pourrait plus jamais revoir son supérieur. Il lui avait clairement dit; elle n'avait que deux seules solutions : Soit elle se séparait de son enfant, soit elle quittait le royaume avec. Or... Quitter son prince charmant... juste pour un petit être qui allait la ruiner... Elle était prête à tuer mille enfants, s'il le fallait. Oh oui, ce n'allait pas être un vulgaire petit garçon qui allait lui pourrir la vie ainsi!

C'est ainsi que le rouquin se retrouva dans la rivière Tikouta (truc de même, l'écriture sur la carte est juste... illisible!), sa mère se trouvant incapable de le voir mourrir, voguant vers de nouveaux horizons, sa mère se trouvant incapable de le voir mourrir ou plutôt vers un village paysan de Rubis traversé par la rivière, où se trouvait les futurs grands-parents adoptifs du jeune garçon, qui n'attendait qu'à voir sa destinée s'accomplir. Jamais le petit garçon fut au courant de la pureté de son sang ― ou plutôt de l'impureté puisqu'on tenta de le noyer ― et jamais il n'en fut malheureux; car bien entendu, ses grands-parents lui ont toujours avertis qu'il n'était pas de leur arbre, et cela était apparant : en effet, il était comme lion, alors qu'ils étaient comme biches. Jamais un petit garçon à la longue chevelure brûlante et aux yeux d'émeraude n'aurait pu être le petit-fils d'un viel homme à la courte barbe argentée, vestige de ses cents premières années et d'une honnorable dame aux courts cheveux de blé mort, avec de petits yeux de fumée. Tout le village d'ailleurs savait qu'il était l'enfant d'une mère égoïste venu de terres éloignées, même les enfants, et cela ne changea rien. Il fut traité comme un enfant normal ― après tout, il était un enfant normal! ― jusqu'à ce qu'un jour, il ne le fut plus...

Alors qu'il n'avait qu'à peine quatre ans, le jour même de son anniversaire ― qui était le lendemain de sa journée de naissance ― un loup de Rubis se présenta dans le village, assoiffé de sang et de chair humaine. La saison était pauvre en pâté, étant précédée par une sécheresse sans scrupules qui affama non seulement les honnêtes villageois mais aussi le petit gibier de forêt, avait fait en sorte que les loups, forcé au régime draconien, n'eurent nul autre choix que de s'en prendre aux attroupements humains, au péril de leur vie ― car c'était bel et bien un danger pour eux que de se présenter dans le village du petit Leon, nommé ainsi par son air de lion avec ses grands cheveux rouges. En effet, lorsque le petit garçon, abandonné dans un moment de panique, devint la cible du loup, il se passa une chose dite incroyable, que personne ne sut expliqué, mais dont personne ne s'en plaignit vraiment, se rendant compte de la beauté de la chose.

Leon avait opprimé le loup, par la simple force de ses petits poings enfantins qui écrasèrent le cou du loup, la partie la plus faible du corps de l'animal, cassant ainsi sa colonne vertébrale. Et chacun sait que casser le cou tue...

Contrairement à ce que vous pouvez croire, il ne devint pas le héros du jour, ni du village, ni de la nuit, ni de l'année. Il ne devint pas non plus l'ennemi mortel de tout le monde. Bien au contraire. Il devint tout simplement l'apprenti du vieux bûcheron qui se faisait du sang à l'idée de voir sa lignée de bras de fer mourrir à petit feu ainsi. À un si jeune âge? Eh oui. Il ne produisait pas d'aussi belle bûche que son maître mais qu'est-ce qu'il avait un plaisir fou à balancer la hache dans le tronc de l'arbre! C'était son passe-temps favori! Malheureusement, il ne put y prendre plaisir très longtemps, car un messager du Roi de Rubis vint à son village, apportant de nouvelles diverses. Il se présenta au centre de la place, attirant les enfants avec ses vêtements de couleurs vives, puis déclara d'une voix haute et puissante :
«Qui, parmi tous ces enfants, est capable de choses extraordinaires?»
«Mwa!» déclara gaiement le jeune Leon à la longue crinière de flamme, impressionnant certes le messager mais en le plaçant tout de même dans le doute.
«Ah, vraiment?» fit le grand homme d'une voix légèrement moqueuse. «Et... Que peux-tu faire de si extraordinaire?»
«Euh...» hésita Leon, se demanda, à la suite d'un doute qui traversa son esprit, s'il était vraiment aussi extraordinaire que tout le monde essayait de lui faire accroire. Peut-être qu'il y avait d'autres enfants capables de se défendre contre un loup? «Un loup, est-ce que ça compte?»
«Un loup?» fit le messager, surprit de la question. «Tu veux dire produire un loup?
La question déboussola le jeune Leon, ainsi que tous les autres enfants du village. Y avait-il un enfant qui s'amusait à attaquer le village en produisant des loups? Comment pouvait-il faire cela? C'était impensable! Il fallait vraiment être méchant pour faire cela!
«Non!» fit Leon avec l'énergie digne de la colère d'un lionceau ― car il l'était justement. «Je n'attaque pas mon village en produi'ant des loups!» répliqua-t-il au messager, sa dentition empêchant sa bouche de produire des sifflements. «Je le défends contre eux!» affirma-t-il fièrement, ses yeux brillants de défiance. S'il devait y avoir ne serait-ce qu'un seul loup dans la région, il l'étoufferait sans aucun problème!
«Ah, tu veux dire que tu as tué un loup!» fit le messager, riant d'allégresse pour avoir saisi les paroles de la petite bête. «Et comment as-tu fait cela, mon jeune ami?»
«Bien... Avec mes mains...» fit le plus jeune des deux hommes, toujours aussi incertain de l'extraordinarité de cet évènement en voyant son aîné s'étonner.
«Avec... tes mains? Peux-tu... me montrer comment tu as fait cela?
Le jeune garçon tendit ses mains devant lui, puis les battit ensemble, produissant un joli petit bruit et le messager sursauta.
«Petit, viens avec moi, on va aller voir tes parents...»

Et c'est ainsi que le jeune garçon, après brève discution avec ses grands-parents, se retrouva sur la voie principale, dans un chariot, près à accomplir son véritable destin : celui d'être un chevalier d'Émeraude. Ses débuts dans la haute société d'honneur, de courage et de justice furent catastrophiques, Leon n'en faisant qu'à sa tête et étant incapable de démontrer ses pouvoirs magiques ― car il en avait! La Grande Immortelle Iris les sentit en son petit être, mais elle ne pouvait pas les montrer aux autres. C'était à lui de montrer aux autres sa magie, aussi minime que fut-elle, mais peu importe les efforts des magiciens, sa première année ne lui servit qu'à se familiariser avec les six autres élèves et le château. Même les premières leçons de télépathie et de lévitation fut un total désastre, mais ― bien heureusement ― jamais le jeune lion se découragea. Il était convaincu, contrairement à d'autres élèves, qu'il parviendrait un jour à faire de quoi ― n'importe quoi! Une étincelle, une feuille, une roche, faire en sorte que le vent souffle dans les cheveux de Yûko, n'importe quoi! Ce n'était pas, après tout, parce qu'on ne pouvait pas communiquer avec les autres élèves sans ouvrir la bouche ou parce que les objets ne voulaient pas s'élever dans les airs qu'on ne pouvait faire autre chose, n'est-ce point?

Et vous savez quoi? Il avait effectivement raison. L'année qui suivit ses échecs changea toute la situation. Les magiciens n'en revenèrent tout simplement pas. Dès la première leçon, il avait sû maîtriser les rayons incadescents à la perfection, créant des jaloux dans leur petite classe d'élève par sa soudaine facilité avec la magie, les élèves échouant à cette épreuve regrettant soudainement amèrement de s'être moqués de lui. Ce fut à ce moment-là, après qu'il réussi à mettre le feu dans un livre qui traîna par là, appartenant à la royauté qu'on découvrit sa véritable puissance magique : c'était un enfant destiné à contrôler le feu. En effet, en appercevant la flamme s'élever des pages, il tendit la main vers celle-ci, puis leva la paume vers le ciel et la flamme se détacha du livre comme un couteau séparerait un morceau de beurre de sa livre, s'en allant se lover dans le creu de la main du jeune garçon à la longue chevelure rousse, sans brûler la peau de celui-ci. Il se mit alors à lancer la flamme dans les airs, comme s'il s'agissait d'une balle, sans aucun problème, comme si tout cela était naturel pour lui. Comme s'il avait fait cela pendant toute sa vie, alors que c'était la première fois qu'il se comportait ainsi.

Durant tout le restant de cette année, il fut séparé des autres élèves et dû se concentrer sur la lévitation et la télépathie. Heureusement pour lui que les années d'après étaient les années d'études! Certes, lorsque les magiciens le supervisaient, il lui fallait absolument pratiquer sa télépathie et ses pouvoirs de lévitation, mais lorsqu'il était lâché dans la nature, qu'elle n'était pas sa joie de jouer avec le feu! Il en devint un excellent maître, peut-être l'un des meilleurs de sa génération, mais ses autres pouvoirs... Enfin, c'est une autre histoire. On ne peut être avantagé dans tous les domaines!

Vint ensuite les années de servitude à un chevalier. Bien heureusement pour lui, il devint l'écuyer d'une grosse brute qui ne se servait jamais de petites épées et de mignonnes dagues. Non, bien au contraire, lui, il se battait avec de grosses haches et marteaux, de vraies armes! Le grand gaillard avait, en effet, entendu parler de la puissance surhumaine du jeune garçon qui s'en allait tranquillement sur le chemin de l'adolescence, et bien entendu, il n'avait pas cru ses rumeurs.
Il avait tord.
Leon se ramassa sans maître pendant une bonne longue semaine, après avoir laisser tomber un bon coup de marteau sur la tête de son maître, qui en fut lourdement assommé. Il occupa cette semaine à regarder les autres maîtres, afin de s'appercevoir qu'il était incapable de se battre à une seule main, ses deux mains bougeant toujours à l'unisson, peu importe l'arme que sa main agrippait. Il changea de position : rien à faire, il devait absolument occuper son autre main. On lui donna un bouclier : il se mit à attaquer avec sa main défensive et à se défendre avec sa main offensive. On le laissa faire : il prit son épée à deux mains et devint soudainement un très bon guerrieur.
On l'entraîna alors à se battre à deux mains, tout simplement. À quoi bon se faire du mal lorsque tout est si facile et simple?

Vint alors l'adoublement. Enfin, il allait devenir chevalier. Son rêve? Non, juste... Une meilleure vie, une occasion unique de mettre sa particuliarité extraordinaire au service des autres. S'il avait resté dans son petit village de Rubis, il n'aurait jamais pu défendre les gens avec sa force surhumaine... Et c'était beaucoup mieux être chevalier qu'un simple bûcheron? Tiens, l'avait-on averti de son départ? Ce ne fut qu'après plus d'une dizaine d'années que Leon se rappella de son ancien maître. Enfin... C'était le passé! La seule chose qui comptait pour lui, à présent, c'était le présent, le futur... Son destin en quelques sortes.


Si le personnage est refusé, supprimez le compte.

Y'a pas de réponses, et bien moi je décide de dire bienvenue xD

J'adore les présentations impressionnantes et bien faites =D !

Ton personnage est accepté ^^ !
Bienvenue dans le jeu =D !

Hum... Ma présentation est bien (cacher ce code! XD) mais je fais quand même mention de Yûko un petit partout, mais sinon, il n'y a rien à changer, Leon est parfait comme ça. Est-ce que vous validez quand même ou vous voulez que j'enlève les Yûko?

Wlecome M. =D !